Facultés de médecine vétérinaire : programmes, admissions et débouchés 2025

Facultés de médecine vétérinaire : programmes, admissions et débouchés 2025

Les études vétérinaires constituent un parcours exigeant menant à une profession polyvalente au service de la santé animale. Les facultés de médecine vétérinaire francophones offrent des formations complètes sur 5 à 6 ans, avec des processus d’admission sélectifs variant selon les pays. La France compte quatre écoles nationales publiques (Maisons-Alfort, Toulouse, Nantes, Lyon) et une privée (UniLaSalle), tandis que la Belgique abrite la Faculté de médecine vétérinaire de Liège, institution historique fondée en 1832. Au Canada, la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal bénéficie d’une reconnaissance internationale. Le cursus combine enseignement théorique et pratique clinique progressive, avec une spécialisation en fin de parcours. Les débouchés sont nombreux : pratique clinique, santé publique, recherche, industrie pharmaceutique. Le taux d’insertion professionnelle atteint 97,4% un an après l’obtention du diplôme, confirmant l’attractivité du secteur.

Panorama des facultés de médecine vétérinaire francophones

Les institutions vétérinaires francophones se distinguent par leurs spécificités et leur excellence académique. Chacune possède une histoire, des domaines d’expertise et des infrastructures qui lui sont propres.

PaysInstitutionVilleStatutPoints fortsParticularités
FranceENVAMaisons-AlfortPublicPatrimoine historique, proximité ParisPlus ancienne école vétérinaire au monde (1766)
FranceENVTToulousePublicExpertise en animaux de productionCampus de 53 hectares, centre équin réputé
FranceOniris VetAgroBioNantesPublicDouble compétence vétérinaire-agroalimentaireLaboratoires de pointe en sécurité alimentaire
FranceVetAgro SupLyonPublicRecherche en maladies infectieusesCentre de cancérologie vétérinaire
FranceUniLaSalleRouenPrivéInnovation pédagogiquePremière école privée française (créée en 2022)
BelgiqueULiègeLiègePublicAccréditation EAEVE, clinique universitaireSeule faculté complète en Belgique francophone
BelgiqueULB/UNamurBruxelles/NamurPublicBachelier uniquementApproche pratique précoce, fermes pédagogiques
CanadaUdeMSaint-HyacinthePublicAgrément AVMA, bilinguismeCollaboration internationale, recherche avancée
SuisseVetsuisseBerne/ZurichPublicExcellence en rechercheFormation partiellement en français

Vous remarquerez que chaque institution vétérinaire propose une approche unique de la formation. La diversité de ces établissements permet aux futurs étudiants de choisir un environnement correspondant à leurs aspirations professionnelles et leurs préférences géographiques.

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Admission et organisation des études vétérinaires

La sélection pour intégrer une formation vétérinaire varie amplement selon les pays francophones. Voyons maintenant comment s’organise ce parcours académique exigeant qui transforme les passionnés d’animaux en professionnels qualifiés.

En France, l’admission se fait principalement via le concours BCPST (classes préparatoires) ou par voie universitaire après un BUT/Licence. Pour les quatre écoles nationales vétérinaires, environ 700 places sont disponibles chaque année pour près de 3000 candidats. Le coût annuel s’élève à 2808 € dans le public contre 14000 € à UniLaSalle.

En Belgique, le système diffère. À l’ULiège, après inscription libre en première année, un concours de passage est organisé pour accéder au deuxième quadrimestre, avec une moyenne minimale de 8/20 requise. Un contingentement limite l’accès aux étudiants non-résidents belges.

Au Canada, l’admission à la Faculté de médecine vétérinaire de Montréal exige un DEC en sciences ou une année préparatoire universitaire, suivie d’une sélection basée sur l’excellence du dossier académique.

Le cursus vétérinaire s’articule en général sur 5 à 6 ans :

  • Années 1-3 : acquisition des connaissances fondamentales (anatomie, physiologie, biochimie)
  • Années 4-5 : formation clinique progressive avec stages pratiques 🐾
  • Année 6 (selon les pays) : approfondissement dans un domaine spécifique

Les méthodes pédagogiques combinent cours magistraux, travaux pratiques en laboratoire, simulations cliniques et stages supervisés. Cette structure progressive permet d’acquérir les compétences théoriques puis de les appliquer directement auprès des animaux.

Facultés de médecine vétérinaire : programmes, admissions et débouchés 2025

Débouchés professionnels et perspectives d’emploi en médecine vétérinaire

Le diplôme de médecine vétérinaire ouvre les portes à une diversité impressionnante de carrières. Que recherchez-vous exactement dans votre future profession ? Les possibilités sont vastes et prometteuses.

Les statistiques parlent d’elles-mêmes : 97,4% des jeunes diplômés trouvent un emploi dans l’année suivant l’obtention de leur diplôme. La DEMANDE reste forte dans de nombreux secteurs, particulièrement dans les zones rurales où la pénurie de vétérinaires se fait sentir.

Voici les principales voies professionnelles avec leurs rémunérations moyennes (données 2025) :

  • Pratique clinique libérale (60% des diplômés) :
    • Animaux de compagnie : 35 000 € – 80 000 € annuels
    • Animaux de rente : 40 000 € – 90 000 € annuels
    • Mixte : 38 000 € – 85 000 € annuels
    • Équine : 42 000 € – 95 000 € annuels
  • Santé publique et inspection sanitaire (15% des diplômés) :
    • Fonction publique : 33 000 € – 70 000 € annuels
    • Organisations internationales : 45 000 € – 120 000 € annuels
  • Industrie pharmaceutique et agroalimentaire (12% des diplômés) :
    • Recherche et développement : 45 000 € – 110 000 € annuels
    • Marketing/Vente : 40 000 € – 100 000 € annuels
  • Recherche et enseignement (8% des diplômés) :
    • Enseignant-chercheur : 40 000 € – 85 000 € annuels
    • Chercheur privé : 45 000 € – 120 000 € annuels
  • Nouveaux secteurs émergents (5% des diplômés) :
    • Télémédecine vétérinaire : 38 000 € – 90 000 € annuels
    • Bien-être animal et éthique : 35 000 € – 75 000 € annuels
    • Conservation et médecine de la faune sauvage : 32 000 € – 80 000 € annuels

L’évolution de carrière est en général favorable. Après 5-10 ans d’expérience, la rémunération peut augmenter de 30% à 50%. La spécialisation via un internat ou un Diplôme d’Études Spécialisées Vétérinaires (DESV) permet d’accéder à des postes plus rémunérateurs et à des responsabilités accrues.

Foire aux questions

En France, il n’existe pas de faculté mais des écoles nationales vétérinaires (ENV) à Maisons-Alfort, Toulouse, Nantes et Lyon, ainsi que l’école privée UniLaSalle à Rouen. En Belgique, l’ULiège offre une formation complète.

Pour les ENV françaises via BCPST, un classement dans les 500-600 premiers est en général nécessaire (soit environ 14-15/20 de moyenne). En Belgique, une moyenne minimale de 8/20 est requise au concours d’accès de première année.

Les quatre écoles nationales vétérinaires françaises sont l’ENVA à Maisons-Alfort, l’ENVT à Toulouse, Oniris VetAgroBio à Nantes et VetAgro Sup à Lyon. Une cinquième école privée, UniLaSalle, a ouvert à Rouen en 2022.

La formation en médecine vétérinaire dure en général 5 à 6 ans selon les pays. En France, après les classes préparatoires ou équivalent, le cursus dans les ENV est de 5 ans, tandis qu’en Belgique et au Canada, il s’étend sur 6 ans.

Dans les écoles publiques françaises, les frais s’élèvent à environ 2 808 € par an. À UniLaSalle (privée), ils atteignent 14 000 € annuels. En Belgique, les droits d’inscription sont d’environ 835 € par an pour les résidents de l’UE.

Le taux d’insertion professionnelle est remarquablement élevé, atteignant 97,4% dans l’année suivant l’obtention du diplôme. La demande reste forte dans de nombreux secteurs, particulièrement dans les zones rurales.

Une spécialisation est possible via un internat (1 an), un Diplôme d’Études Spécialisées Vétérinaires (DESV, 3 ans) ou un doctorat. Ces formations complémentaires permettent d’acquérir une expertise dans des domaines comme la chirurgie, l’ophtalmologie ou la dermatologie.

Les diplômes des écoles françaises, de l’ULiège et de l’Université de Montréal bénéficient d’une reconnaissance internationale grâce à leurs accréditations (AVMA, EAEVE). Cela facilite la mobilité professionnelle dans de nombreux pays.